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Les pratiques de soins non conventionnelles : bienfaits pour votre santé et précautions à prendre

Médecines douces, complémentaires…près de 4 français sur 10 auraient recours à ces pratiques de soins non conventionnelles. Elles répondent à une attente forte vers plus de naturel et une approche globale du corps et de l’esprit. Attention toutefois à rester vigilant sur le choix de votre praticien. Ces pratiques sont peu réglementées et le recours à une personne non qualifiée peut s’avérer dangereux pour votre santé. Alors comment bénéficier des bienfaits des médecines douces en toute sécurité, que ce soit pour votre santé ou votre portefeuille ? Nos conseillers Laprevention.fr font le point. 

Les pratiques de soins non conventionnelles : c’est quoi ?

Les médecines alternatives sont des pratiques qui ne font pas partie de la formation initiale des médecins. À quelques exceptions près, elles ne sont pas reconnues par les autorités sanitaires. 

Définition et différences avec la médecine conventionnelle

Les termes employés sont nombreux : médecine douce, médecine alternative et complémentaire (MAC), non conventionnelle, naturelle…

Ces différentes pratiques ne sont pas enseignées en faculté de médecine. Il ne s’agit donc pas à proprement parler de « médecine ». Le ministère de la santé parle d’ailleurs de « pratiques de soins non conventionnelles » (PSNC). 

Très diverses, ces pratiques ont toutefois une approche commune : elles prennent en charge la personne dans sa globalité et ne s’attachent pas uniquement aux symptômes. Elles jouent également un rôle en matière de prévention au contraire de la médecine conventionnelle qui a un rôle davantage curatif. 

L’efficacité de ces pratiques ou leur non-dangerosité n’est pas démontrée par des études scientifiques ou cliniques (sauf quelques cas particuliers comme l’acupuncture). À l’inverse, la médecine conventionnelle s’appuie sur une validation scientifique, des déclarations obligatoires d’effets secondaires et une réglementation stricte de la profession.

Quelle reconnaissance par les autorités ? 

Les médecines alternatives et complémentaires sont de plus en plus mises en avant par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans un rapport récent, cette dernière considère les médecines douces comme « un pan important et souvent sous-estimé des soins de santé » et qu’elles « participent à la réalisation de l’objectif d’un accès aux soins universel ». 

En France, l’Ordre National des Médecins reconnaît 4 pratiques : homéopathie, acupuncture, mésothérapie, ostéopathie. À condition toutefois qu’elles soient exercées par des médecins titulaires d’un DU spécialisé ou d’ostéopathes.

En dehors de ces cas, les différentes médecines traditionnelles et complémentaires (l’OMS en recense plus de 400 !) ne sont pas officiellement reconnues. Ce qui laisse la porte ouverte aux charlatans, publicités mensongères et autres dérives sectaires. Nous y reviendrons. 

Les médecines alternatives et complémentaires : bienfaits pour le corps et l’esprit 

Les pratiques non conventionnelles sont résolument tournées vers la prévention, et le bien-être physique et mental. Elles sont en outre un bon complément à la médecine conventionnelle.  

Les différentes pratiques de médecine alternative : pour qui, pour quoi ?

La liste des troubles, maladies et autres douleurs pour lesquelles les médecines douces peuvent apporter une amélioration ou un meilleur confort est longue : 

  • Santé mentale : troubles du sommeil, insomnie, stress, anxiété, dépression…
  • Maladies et douleurs chroniques : hypertension, diabète, rhumatismes, problèmes cardiovasculaires
  • Support à des traitements médicamenteux lourds (chimiothérapie, radiothérapie…), notamment pour diminuer leurs effets secondaires 
  • Maux de dos
  • Migraines
  • Allergies saisonnières
  • Automédication des petits maux du quotidien (rhumes…) 

Sans oublier le rôle important de la médecine douce en matière de prévention

Parmi les nombreuses pratiques recensées, certaines ont déjà fait la preuve de leur efficacité (sous réserve de s’adresser à un professionnel compétent) : hypnose, ostéopathie, acupuncture, sophrologie, naturopathie, méditation, mésothérapie…

Une pratique idéale en complément de la médecine classique 

Les médecines douces font « doucement » mais sûrement leur place au sein de notre système de santé conventionnel. 

Elles sont de plus en plus utilisées au sein même des hôpitaux ou par des médecins généralistes en complément d’un traitement classique. En 2015, 6 000 médecins ont déclaré une spécialisation en médecine complémentaire.

Ainsi, la pratique de l’hypnose pour les anesthésies ou de l’acupuncture dans les maternités est de plus en plus courante. 

En respectant quelques règles de prudence, la médecine douce est parfaitement complémentaire à la médecine conventionnelle. Si cette dernière reste indispensable (notamment en cas d’accident, d’urgence, d’infections…), la médecine douce permet d’accompagner le patient dans la durée, de traiter les causes de son mal-être (et pas seulement ses symptômes) et d’agir en prévention. 

Mais si l’Ordre des médecins admet que la médecine douce est intéressante en accompagnement d’un suivi médical conventionnel, il met également en garde contre l’automédication ou contre les praticiens qui vous incitent à arrêter votre traitement médical. Une grande vigilance s’impose donc pour bien choisir votre thérapeute. 

Comment trouver le bon professionnel en médecine douce ? 

Concrètement, comment faire pour consulter ? On vous donne les pistes pour bien choisir votre praticien et anticiper les coûts des consultations. 

Qui peut pratiquer ? 

Rappelons tout d’abord que l’exercice de la médecine est réservé aux praticiens inscrits aux Conseil de l’Ordre des Médecins. Ainsi, aucun autre professionnel ne peut établir un diagnostic ou prétendre pouvoir vous guérir (art.L4161-1 code santé publique).  

S’agissant des médecines douces, certaines pratiques sont réservées aux professionnels paramédicaux et médicaux : ostéopathie, chiropraxie, acupuncture, homéopathie. En dehors de ces cas, toute personne peut exercer en tant que naturopathe, sophrologue, réflexologue…à condition d’être titulaire d’une certification dans le domaine. 

Attention aux praticiens peu scrupuleux qui exercent sans diplôme ni reconnaissance professionnelle. 

Comment vous protéger contre ces soi-disant professionnels, non formés ou mal formés ? Posez des questions lors de la première prise de contact : qualification professionnelle, inscription éventuelle sur un registre de santé, durée et coût de la prise en charge, assurance professionnelle… et si la personne vous demande d’arrêter votre traitement médical… fuyez ! 

Vous pouvez également demander conseil à votre médecin traitant. 

Combien ça coûte ? Prise en charge possible par la sécurité sociale et la mutuelle 

Les pratiques reconnues par l’Ordre des Médecins sont prises en charge par la sécurité sociale si elles sont exercées par un médecin conventionné

  • Acupuncture, mais uniquement pour les 4 indications suivantes : nausées et vomissements, traitement anti douleur, anxiété et dépression, sevrage tabagique et alcoolique
  • Homéopathie
  • Mésothérapie 
  • Ostéopathie

Pour obtenir un remboursement des autres actes (sophrologie, naturopathie…) il faut se tourner vers les mutuelles. Elles sont de plus en plus nombreuses à proposer une prise en charge dans leurs garanties ou par le biais d’une option « médecine douce » à souscrire en supplément. 

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