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Le cancer du côlon : symptômes, diagnostic, traitements

Le cancer colorectal, ou cancer du côlon, est un cancer fréquent en France. Il touche près de 43 000 personnes chaque année et il est responsable d’environ 17 000 décès par an. Ce cancer du gros intestin présente l’un des meilleurs taux de guérison, s’il est détecté à  temps. Il est donc important de se faire dépister tous les 2 ans, à partir de 50 ans. Le dépistage est gratuit et peut se réaliser à domicile. Comment faire ? En quoi consiste-t-il ? Nos conseillers Prevention.fr vous informent.

Qu’est-ce que le cancer du côlon ?

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme  (après la prostate et le poumon) et le deuxième chez la femme (après celui du sein). 9 personnes sur 10 touchées par ce cancer ont plus de 50 ans, d’où l’importance d’un dépistage régulier à partir de cet âge.

Certaines (mauvaises) habitudes de vie sont considérées comme des facteurs de risque pour le cancer du côlon :

  • la consommation importante de viande rouge ;
  • une alimentation trop riche  en graisses animales (charcuterie, rillettes, fromages…) ;
  • la consommation d’alcool et de tabac ;
  • le surpoids ;
  • le manque d’activité physique.

A cela s’ajoute un risque supplémentaire chez les personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique),  de maladies génétiques, du syndrome de Lynch

Sans oublier les antécédents familiaux de cancer du côlon ou du rectum. En effet, si un des parents du premier degré (père, mère, frère, soeur ou enfant), a eu un cancer colorectal avant 60 ans, le risque de développer un cancer du côlon est augmenté. 

Mais la bonne nouvelle, c’est que le dépistage, s’il est pratiqué tôt (à partir de 50 ans), permet dans la majorité des cas une guérison totale et une  diminution du taux de mortalité due à ce cancer. La survie à 5 ans s’est améliorée au fil des années, passant de 53 % pour les personnes diagnostiquées à 65 % (source santé publique France)

Symptômes et dépistage du cancer colorectal

Les premiers signes et les symptômes

Dans 80 % des cas, le cancer du côlon se développe à partir d’une tumeur bénigne qu’on appelle polype adénomateux ou adénome. Ces tumeurs sont fréquentes et bien souvent restent sans aucune gravité. Mais pour 2 à 3 % des cas, elles se développent pour se transformer en cancer. 

Les premiers signes peuvent passer inaperçus, car au premier stade de la maladie le cancer colorectal ne cause pas de symptômes. Ces derniers apparaissent au fur et à mesure que la tumeur se développe. Sans oublier que d’autres affections médicales peuvent causer les mêmes symptômes que le cancer colorectal.

Il faut consulter votre médecin si vous observez : 

  • des douleurs abdominales, crampes ou ballonnements ;
  • du sang dans les selles ;
  • une constipation soudaine ou qui s’aggrave ;
  • une diarrhée prolongée ;
  • une alternance entre diarrhée et constipation ;
  • une envie d’aller à la selle plus souvent qu’à l’habitude ;
  • un état général qui se dégrade : perte de poids, moins d’appétit, fatigue…

Comment se faire dépister ? 

Dès 50 ans, vous pouvez bénéficier du test de dépistage du cancer colorectal dans le cadre du programme national de dépistage organisé.

C’est un test à réaliser chez vous, tous les 2 ans, qui consiste à la recherche de sang dans les selles.  C’est simple, performant, fiable et gratuit puisque ce test de dépistage du cancer du côlon pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. 

A partir de 50 ans, ce sont les Centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC), qui organisent les programmes de dépistage et qui envoient les lettres d’invitation. Si toutefois vous n’avez rien reçu, consultez votre médecin qui vous indiquera la démarche à suivre.

Vous pouvez demander votre kit de dépistage en ligne et le recevoir chez vous, via le site monkit.dépistage-colorectal.fr.

Une fois le test réalisé, vous pouvez l’envoyer au laboratoire qui vous enverra ensuite les résultats. 

Deux cas de figures :

  • Le test est positif (environ 4% des cas), ce qui signifie la présence de sang dans les selles. Dans ce cas, votre médecin vous enverra consulter un gastroentérologue pour réaliser une coloscopie, afin de trouver l’origine du saignement. À savoir que dans plus de la moitié des cas, aucune anomalie n’est détectée
  • Le test est négatif (96 % des cas) et vous êtes tranquilles pendant deux ans ! Bien entendu si vous présentez des saignements anormaux entre deux tests, il faudra consulter votre médecin traitant. 

Diagnostic et traitements du cancer du côlon

Poser le diagnostic

Si le test de dépistage s’est avéré positif comme évoqué ci-dessus, votre médecin vous orientera vers un gastroentérologue qui réalisera alors plusieurs examens :

  • Un examen clinique (palpation, auscultation), qui comprend un entretien pour mieux vous connaître et juger de vos antécédents familiaux, facteurs de risques et de vos traitements en cours.
  • un toucher rectal, afin de déceler une grosseur.
  • une coloscopie : elle est réalisée sous anesthésie générale et permet de déceler et localiser les anomalies. Le médecin peut aussi effectuer une biopsie, afin d’analyser et de déterminer si les tissus sont de nature cancéreuse ou non.

Il prescrira également un bilan biologique (prise de sang) qui va lui fournir des renseignements sur votre état général de santé et permet de mesurer le taux de concentration d’un marqueur tumoral (ACE). 

D’autres examens complémentaires peuvent être demandés en fonction des résultats (IRM, scanner, scintigraphie osseuse…)

Quel traitement ? 

Chaque cas est différent. Le traitement du cancer colorectal est adapté à chaque situation. Il consiste principalement en de la chirurgie et de la chimiothérapie parfois complété par de la radiothérapie. 

  • La chirurgie consiste à retirer la totalité de la tumeur et les tissus sains environnants, notamment les ganglions correspondants. L’objectif est de  retirer la partie du côlon où se trouve la tumeur (colectomie partielle). Ensuite, le chirurgien peut recoudre les parties saines de l’intestin.

Si cela n’est pas possible, le côlon est rattaché à une ouverture dans la paroi de l’abdomen, afin d’évacuer le contenu à l’intérieur d’une poche externe qu’il faut changer régulièrement. On appelle cela une colostomie. Elle peut être temporaire ou permanente.

  • La chimiothérapie est pratiquée après la chirurgie afin d’éviter le risque de propagation des cellules cancéreuses. Elle est souvent administrée par injection dans une veine, mais peut aussi être proposée sous forme de comprimés. La chimiothérapie peut provoquer des effets secondaires (nausée, diarrhée ou constipation, perte des cheveux, fatigue…) qui sont temporaires et non systématiques. 
  • La radiothérapie est utilisée en cas de cancer du rectum mais aussi dans le traitement des métastases du cancer colorectal. Elle consiste en des rayons X de haute énergie qui détruisent les cellules cancéreuses. Les effets secondaires sont une rougeur de la peau, de la fatigue, des diarrhées, qui s’estompent une fois le traitement terminé. 

Repéré tôt, le cancer du côlon se guérit dans 90 % des cas. Le dépistage est gratuit et se fait à la maison. Si vous avez entre 50 et 74 ans, vous recevez une invitation au dépistage par courrier. Un test important à faire ! Si vous n’avez pas reçu de courrier, parlez-en à votre médecin traitant. 

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