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Aménorrhée : comment prévenir sur les dangers de l’absence de règles grâce à l’éducation sexuelle

Hormis lors d’une grossesse, pendant l’allaitement et à l’approche de la ménopause, l’absence des règles peut survenir dans la vie d’une femme. On parle alors d’aménorrhée (primaire ou secondaire), mais comment est-elle provoquée ? Faut-il s’en inquiéter, et aller consulter lorsque ce trouble menstruel est détecté ? Y a-t-il des risques liés ? Parlons santé féminine et cycles menstruels, prévention et remèdes avec nos conseillers LaPrevention.fr.

Règles bloquées : qu’est-ce que l’aménorrhée ? 

Décryptons ce trouble menstruel, et les différences entre l’aménorrhée primaire et l’aménorrhée secondaire.

Aménorrhée : l’absence de règles pendant une période prolongée

L’aménorrhée est l’absence ou la cessation des règles chez la femme en âge de procréer, soit après la puberté. En dehors des semaines d’aménorrhée naturelles suite à une grossesse, à l’allaitement et à la ménopause, ce trouble menstruel toucherait environ 5% des femmes. 

Différences entre l’aménorrhée primaire et l’aménorrhée secondaire

Aménorrhée primaire : lorsque les règles sont retardées pendant la puberté

On parle d’aménorrhée primaire si les règles ne sont pas encore déclenchées vers 14-16 ans, malgré un développement normal des caractères sexuels secondaires (poitrine, pilosité, répartition des tissus adipeux).

Aménorrhée secondaire : lorsque les règles s’arrêtent à l’âge adulte

Pour plusieurs raisons, l’aménorrhée secondaire peut survenir chez la femme déjà menstruée lorsque ses règles sont stoppées pendant 3 cycles menstruels.

Note importante : il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure si l’arrêt des règles est inférieur à 3 mois ou bien si les règles sont irrégulières pendant moins de 6 mois.

Santé féminine : les causes d’aménorrhée, de cycles menstruels perturbés

Comment l’absence de règles peut-elle être provoquée et (surtout) expliquée ? 

Quels sont les facteurs psychologiques engendrant l’aménorrhée secondaire ? 

Plusieurs états peuvent nuire temporairement au fonctionnement de l’hypothalamus et provoquer le blocage des menstruations suite à : 

  • un traitement pour des troubles psychiatriques (antidépresseurs)
  • la prise de corticoïdes ou de certains traitements contre le cancer
  • une dépression
  • un stress chronique, un choc émotionnel
  • un changement du rythme de vie (en voyage par exemple)
  • un trouble du comportement alimentaire (comme l’anorexie mentale ou la boulimie)

Les facteurs physiologiques et physiques liés au blocage des règles

En dehors des raisons dites “naturelles” ou celles psychologiques, mentionnées plus tôt, l’aménorrhée peut aussi être causée par : 

  • un dérèglement hormonal (absence de libération d’œstrogènes) 
  • une maladie hormonale (comme le SOPK – Syndrome des ovaires polykystiques)
  • des troubles thyroïdiens
  • des antécédents familiaux d’aménorrhée
  • une ménopause précoce (caractérisée par 12 mois d’aménorrhée consécutifs)
  • la pratique d’une activité sportive de haut niveau
  • une anomalie congénitale des organes reproducteurs féminins 
  • un indice de masse corporelle anormal (obésité ou maigreur)
  • certaines maladies chroniques ou (plus rares) endocriniennes, 
  • un cancer, une hépatite, une insuffisance rénale, une hémochromatose

Bon à savoir : suite à l’arrêt d’une pilule contraceptive, il est possible que les règles cessent pendant plusieurs mois. N’hésitez pas à consulter un gynécologue ou une sage-femme si vos règles ne réapparaissent toujours pas au-delà de 3 mois.

Quels sont les risques et les dangers de l’aménorrhée ?

Entre santé mentale et santé physique, l’aménorrhée peut perturber bien plus que le métabolisme : voyons les conséquences de cette pathologie sur le corps et l’esprit. 

Conséquences physiques et maladies liées à l’aménorrhée 

Le métabolisme réagit lors des semaines d’aménorrhée et peut même contracter certaines pathologies telles que : 

  • de l’ostéoporose avec un risque accru de fractures
  • des troubles métaboliques (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.)
  • des bouffées de chaleur et des sauts d’humeur
  • des maux de tête
  • des problèmes de fertilité et difficultés à concevoir

À ce propos, les femmes touchées par l’aménorrhée, et qui souhaitent devenir maman, peuvent être prises dans un cercle négatif. En raison de la frustration, de l’anxiété et du stress causé par l’absence de grossesse, ces facteurs peuvent aussi entraîner une aménorrhée. Parlons justement de la santé mentale.

Impacts psychologiques et émotionnels de l’aménorrhée

Une aménorrhée prolongée peut malheureusement engendrer chez les personnes touchées :  

  • des perturbations de l’image corporelle 
  • la perte de l’estime de soi
  • une dépression, des états d’anxiété
  • des relations sociales et intimes compliquées, une perte de libido

De l’éducation sexuelle jusqu’au traitement de l’aménorrhée

Comment la prévention pédagogique peut-elle sensibiliser sur l’aménorrhée et inciter à une prise en charge précoce et appropriée ?

Les actions de prévention et les moyens à disposition concernant l’aménorrhée

  • sensibilisation : connaissance du cycle menstruel et de son fonctionnement
  • diffusion : accès à des ressources éducatives 
  • action : mise en place de programmes de dépistage précoce
  • personnalisation : accès à une contraception adaptée et efficace

Aménorrhée : de la détection à la prise en charge médicale adéquate

Il n’existe pas de médicaments spécifiques pour que les règles “reviennent” ni de traitement unique, puisque la prise en charge de l’aménorrhée secondaire dépend de son origine

En cas de troubles menstruels, un professionnel de santé peut diagnostiquer et aiguiller la patiente dans son parcours de soins. Après un interrogatoire détaillé (mode de vie, habitudes, alimentation, type de contraception, etc.) le médecin peut prescrire un bilan sanguin ainsi qu’une échographie pelvienne si besoin. Si aucun dysfonctionnement n’est constaté et que l’aménorrhée persiste, un traitement hormonal peut alors être envisagé. 

Bon à savoir : l’intervention chirurgicale est uniquement nécessaire en cas d’anomalie anatomique. 

Pour certaines personnes, l’accompagnement psychologique aide également à surmonter cette phase. Enfin, certaines médecines douces peuvent aussi compléter ces deux points et favoriser un retour à la normale des cycles menstruels.

L’important est de discerner la ou les causes provoquant une aménorrhée. Sachez qu’un mode de vie sain peut suffire à retrouver un cycle menstruel normal. 

Adopter un mode de vie sain : nos 5 conseils en cas d’aménorrhée secondaire

  1. veillez à un bon équilibre alimentaire (produits frais, menus variés, limitez les excès, etc.) et à votre qualité de sommeil
  2. pratiquez des activités sportives régulières, mais modérées (privilégiez les disciplines douces)
  3. évitez les abus d’alcool, de drogues et le tabac
  4. conservez un IMC normal (compris entre 18 et 25), aussi appelé le “poids de forme”
  5. apprenez à gérer votre stress, états d’anxiété et vos émotions (méditation, marche en pleine conscience ou encore hypnose sont conseillées)

Dans la majorité des cas, et si aucune anomalie génitale n’est détectée, une bonne hygiène de vie couplée à un accompagnement psychologique est le meilleur moyen pour redéclencher les règles naturellement. Alors, écoutez-vous, et surtout prenez soin de vous !

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