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Contraception : quel contraceptif est fait pour vous ? 

Chaque femme a le droit de choisir la contraception qui lui convient, grâce à une information éclairée. Le choix de votre contraceptif repose sur une bonne connaissance des différents dispositifs, mais aussi de votre corps. Selon votre profil, certaines précautions sont à prendre. C’est pourquoi nos conseillers prevention.fr vous aident ici à choisir la contraception la mieux adaptée à vos besoins.

Définition de la contraception : principe, pourquoi, pour qui ?

Selon le type de process de contraception choisi, les actions sur le corps (masculin ou féminin) sont différentes. 

Sous « contraception », on entend les moyens permettant d’éviter temporairement une grossesse non désirée. Certaines méthodes, comme le préservatif masculin ou féminin servent également à se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Néanmoins, l’usage du préservatif ne garantit pas une protection complète face à toutes les IST. Dans le cas des Papillomavirus Humains par exemple (HPV) ou des hépatites, il est préférable d’avoir recours à d’autres moyens de prévention tels que le dépistage ou la vaccination. Outre le préservatif, la contraception ne vous protège pas, ni vous ni votre partenaire, des maladies sexuellement transmissibles.

Le principe de la contraception repose sur différentes actions empêchant la fécondité de manière réversible (sauf la stérilisation) selon le type de contraceptif choisi :

  • En bloquant l’ovulation (libération de l’ovule) ;
  • En empêchant la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovule ;
  • En évitant l’implantation de l’œuf.

Le contraceptif est majoritairement utilisé par les femmes, même si la contraception masculine commence à se développer en France. 

Bien choisir son type de contraceptif : quels moyens existent ? 

De nombreuses méthodes contraceptives existent : les contraceptions féminines hormonales, sans hormone et la contraception masculine. 

La contraception féminine et hormonale

Les contraceptifs hormonaux prennent différentes formes afin de bloquer l’ovulation en diffusant des hormones synthétiques. C’est donc un type de contraception exclusivement féminin. 

  • L’implant contraceptif 

C’est un petit bâtonnet qui mesure environ 4 cm. Il est intégré sous la peau du bras au moyen d’une anesthésie locale. Une fois implanté, il libère un progestatif, une hormone proche de la progestérone. 

Parmi les avantages de l’implant contraceptif, citons sa durée de vie, pouvant aller jusqu’à trois ans. La femme est libérée d’une charge mentale, celle de penser à son moyen de contraception. L’implant contraceptif est efficace à 99,99 %, à condition d’éviter certaines interactions médicamenteuses.  

Les inconvénients principaux sont le spotting (pertes de sang légère à différencier des menstruations) ainsi qu’une cicatrice après le retrait. Parfois, il arrive que la patiente prenne du poids. 

  • La pilule contraceptive 

C’est l’une des méthodes les plus utilisées. La pilule se présente sous forme de comprimé oral. Elle est composée d’un progestatif seul ou combiné à un œstrogène. 

En pratique, la pilule contraceptive est efficace à 91 % si elle est prise correctement et quotidiennement. 

Certaines contraintes sont liées à l’utilisation de la pilule contraceptive. L’oublier peut être source de stress et entraîner une baisse de son efficacité. Par ailleurs, elle ne convient pas à toutes les femmes et peut engendrer la survenue d’effets secondaires (prise de poids, perte de libido, acné, sécheresse vaginale, etc.)

À noter qu’il existe également une pilule du lendemain, à prendre uniquement en cas d’urgence (oubli/rapport sexuel non protégé). Elle doit être prise le plus tôt possible après la relation sexuelle, dans un délai maximum de 72 heures. Plus elle est prise tard, moins elle est efficace. Souvent, elle est disponible sans ordonnance en pharmacie.

  • Le stérilet hormonal 

Ce Dispositif Intra-Utérin (DIU) possède la forme d’un « T ». Il est inséré directement dans l’utérus par un professionnel de la santé. Le stérilet hormonal libère un progestatif régulièrement dans l’utérus. 

Efficace à plus de 99 %, le stérilet hormonal permet d’éviter une grossesse non-désirée pendant 3 à 5 ans. Il peut être retiré avant dans le cas où le couple a le projet d’avoir un enfant. Le DIU convient aux femmes qui n’ont pas encore eu de bébé. Grâce au stérilet, les règles sont moins abondantes et les douleurs moins intenses

Du côté des inconvénients, vous pouvez ressentir une gêne et des douleurs lors de la pose du stérilet. Les effets secondaires peuvent être le spotting ou l’aménorrhée (absence de règles). 

  • L’anneau vaginal

C’est un anneau souple qui est inséré au fond du vagin pour une durée de trois semaines. Il diffuse de manière continue un œstrogène et un progestatif. Au bout des 3 semaines, vous devez retirer l’anneau vaginal, puis en placer un nouveau 7 jours plus tard, afin de laisser les règles arriver. 

Facile d’utilisation, l’anneau vaginal est efficace à 93 %. Pendant toute la durée pendant laquelle il est placé, vous n’avez plus à penser à votre contraception.

Certaines précautions sont à prendre avec l’anneau vaginal. Les délais de retrait et d’insertion doivent être impérativement respectés.

  • Le patch contraceptif

Le patch contraceptif est à coller sur la peau du bras, du ventre ou encore du dos (jamais sur la poitrine). Ce dispositif intradermique libère un œstrogène et un progestatif à travers la peau.

Efficace à 91 %, le patch contraceptif doit être changé une fois par semaine pendant trois semaines. Après ce délai, le patch est retiré pendant une semaine pour que les règles surviennent. En cas de diarrhées ou de vomissements, les hormones sont tout de même absorbées par l’organisme. 

Concernant les inconvénients, tout comme l’anneau vaginal ou le préservatif, le patch contraceptif n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. D’autre part, il existe certaines contre-indications liées aux hormones.

La contraception mécanique et sans hormone

  • Le préservatif féminin

Le préservatif féminin se présente sous la forme d’un tube souple possédant un anneau à chaque extrémité, dont l’une est fermée. Il doit être placé dans le vagin avant le rapport sexuel. 

Son usage permet une efficacité à 79 % ainsi qu’une protection contre la plupart des IST. La gaine en latex est un dispositif sans hormone

Le prix d’une boîte de préservatifs féminins est plus élevé que celui des préservatifs masculins. Moins évident à mettre en place, le préservatif pour femme rencontre moins de succès. 

  • Le stérilet en cuivre

Sous forme d’un T, le stérilet au cuivre a une action locale sur la paroi de l’utérus, en inactivant les spermatozoïdes. Ce DIU est posé par un professionnel de la santé. 

Efficace à plus de 99 % et dès le jour de la pose, le stérilet au cuivre permet d’éviter de tomber enceinte pendant 3 à 10 ans. Dépourvu d’hormone, le cycle menstruel reste naturel. Le stérilet au cuivre est la seule méthode proposée à ce jour aux femmes qui souhaitent éviter une grossesse à l’aide d’une contraception permanente, réversible et sans hormone

Néanmoins, les règles peuvent être plus douloureuses et abondantes

  • Le diaphragme 

Le diaphragme est une sorte de petit dôme qui se place au fond du vagin afin de recouvrir le col de l’utérus. Fabriqué en silicone, il empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus. 

En pratique, il est efficace à 88 %. Il doit rester en place pendant 6 à 8 heures après le rapport sexuel. 

Le diaphragme connaît cependant certaines limites. Il reste assez difficile à placer et requiert une prescription médicale pour bien choisir la taille. L’usage d’un spermicide est recommandé en complément afin d’optimiser son efficacité. De plus, il ne protège pas des IST

  • La stérilisation par ligature des trompes

À noter qu’il est également possible pour la femme d’avoir recours à une intervention chirurgicale : la ligature des trompes. Il s’agit d’une intervention à visée contraceptive autorisée par la loi de février 2001. Ce type d’intervention est loin d’être bénigne car elle empêche toute grossesse possible dans le futur. Les conditions et démarches pour avoir recours à ce type de contraception sont parfaitement encadrées.

Quid de la contraception masculine ?

La contraception est également une question d’homme, qui ce dernier peut s’impliquer en accompagnant sa partenaire chez le gynécologue afin de discuter des différents moyens qui existent. 

  • Le préservatif masculin

Le préservatif masculin reste largement utilisé pour protéger des grossesses non désirées, mais aussi des IST. Il se présente sous la forme d’une gaine souple en latex à dérouler sur le pénis en érection. 

Le préservatif doit être en bon état, pour une efficacité de 85 % en pratique. Il doit être jeté après chaque rapport. Il est facile de s’en procurer, car on le trouve dans quasiment tous les commerces et en pharmacie à un prix abordable. 

  • Le retrait

C’est une méthode naturelle qui consiste à se retirer juste avant l’éjaculation. Cette technique ne protège pas des IST et le risque de grossesse reste relativement élevé. Le couple qui choisit cette méthode de contraception masculine doit en être conscient. 

  • La stérilisation masculine

L’homme peut avoir recours à la vasectomie, qui est une intervention chirurgicale assez légère. Tout comme la ligature des trompes pour la femme, cette méthode est irréversible : du côté masculin, elle bloque définitivement le transport des spermatozoïdes. 

À noter que du côté des avancées en matière de contraception masculine, une pilule pour homme est en cours d’essai clinique. D’autre part, des techniques sont actuellement en développement, comme la méthode thermique. Elle consiste à porter un sous-vêtement spécial afin d’augmenter la température des testicules et d’empêcher la production de spermatozoïdes. 

Quand changer de contraception ? 

Comment savoir si la contraception vous convient est une question légitime. Selon les événements ou les étapes de votre vie, vous pouvez en choisir une qui s’adaptera mieux à votre nouvelle situation. 

Le choix d’une contraception se fait en fonction de plusieurs critères, notamment l’âge, les éventuelles contre-indications, aux hormones notamment, ou encore aux différentes situations de vie. Dans tous les cas, il convient de prendre un rendez-vous avec un médecin généraliste, un gynécologue, une sage-femme ou encore de se rendre dans un centre de planning familial

Certaines précautions sont à prendre lorsque vous choisissez le moyen de contraception qui vous paraît idéal. Les contraceptifs œstroprogestatifs, par exemple, sont des médicaments uniquement délivrables et renouvelables sous ordonnance médicale. Il est donc recommandé d’arrêter de fumer pour éviter d’augmenter les risques de thrombose ou encore de prendre certains médicaments (antibiotiques par exemple.)

La prise d’une contraception combinée peut engendrer l’apparition d’effets secondaires, qui sont à déclarer à votre médecin prescripteur :

  • Maux de tête ;
  • Saignements irréguliers en dehors des règles ;
  • Troubles vaginaux, digestifs, cutanés, de la libido ;
  • Modification de l’humeur ;
  • Gonflement ;
  • Écoulement des seins ;
  • Prise ou perte de poids.

Ces signes doivent être identifiés le plus tôt possible afin d’être discutés avec votre professionnel de santé. Ainsi, vous saurez si ces symptômes sont liés ou non à votre contraception et ainsi si elle est adaptée ou non à votre profil. En fonction de l’avis médical reçu, vous pourrez choisir la contraception idéale. 

Quelle prise en charge pour les contraceptifs communs ?

Depuis le 1er janvier 2022, la contraception est gratuite pour les femmes de moins de 26 ans : l’Assurance Maladie couvre donc 100% des frais sans avance à faire. Cela concerne à la fois les rendez-vous médicaux liés à la méthode de contraception ainsi que le contraceptif lui-même.

Pour les femmes de plus de 26 ans, certains moyens de contraception sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie, sur prescription médicale :

  • certaines pilules contraceptives ;
  • les implants contraceptifs ;
  • les DIU ;
  • les diaphragmes ;
  • la pilule du lendemain. 

En revanche, l’Assurance Maladie ne rembourse pas :

  • les patchs contraceptifs ;
  • les anneaux vaginaux ;
  • les capes cervicales ;
  • les spermicides ;
  • les préservatifs féminins ;
  • les préservatifs masculins (excepté 2 marques, remboursables à 60 % : « Eden » et « Sortez couverts ! ») ;
  • certaines pilules.

Selon le contrat souscrit, votre complémentaire santé M comme Mutuelle peut prendre en charge une partie ou la totalité des frais des contraceptifs non remboursés par l’Assurance Maladie

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