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Qualité de l’air : quand vivre à l’intérieur peut nous rendre malade !  

Métro, boulot, maison, lieux publics. Selon l’Agence Régionale de la Santé (ARS), nous passons presque 80% de notre temps dans des lieux clos. La qualité de notre air intérieur peut autant altérer notre santé qu’un boulevard périphérique embouteillé. Chez LaPrevention.fr, nous faisons le point.

La qualité de l’air : un enjeu de santé publique

Respirer nous est vital, bien respirer aussi. En sachant que nous avons besoin en moyenne de 12 à 15 mille litres d’air par jour, l’enjeu de sa qualité est de taille. 

Qualité de l’air intérieur : définition  

La qualité de l’air intérieur (QAI) regroupe l’étude des paramètres suivants :

  • Le confort : la température et l’hygrométrie (la mesure de l’humidité dans l’air)
  • La composition de l’air dans des environnements clos

Une bonne qualité de l’air intérieur est un air qui ne nuit pas à la santé. 

La pollution intérieure désigne une partie de la qualité de l’air et plus spécifiquement les composés chimiques et poussières présents dans l’air intérieur. 

Qualité de l’air intérieur : la réglementation

Il existe une réglementation pour la qualité de l’air intérieur visant à protéger la santé et l’environnement. Tout est consultable dans le Code de l’environnement et l’arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant.

Qualité de l’air intérieur : les normes

L’air ambiant est plus ou moins contaminé par des polluants gazeux, liquides ou solides. Nous les mesurons pour connaître la qualité de l’air intérieur :

  • Les polluants primaires d’origine naturelle ou produits par l’Homme : oxydes de carbone, de soufre, d’azote, hydrocarbures légers, composés organiques volatils (COV), particules (PM10 et PM2,5), métaux…
  • Les polluants secondaires provenant de réactions chimiques de gaz : particules secondaires, ozone (O3), dioxyde d’azote…

Qualité de l’air intérieur : un enjeu de santé publique

L’Agence de Protection Environnementale (EPA) classe la pollution de l’air intérieur comme l’un des cinq principaux risques de santé publique. À noter que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la pollution intérieure fait 4,3 millions de décès dans le monde chaque année. 

Qui sont les personnes les plus sensibles à la qualité de l’air ? 

La sensibilité à la QAI peut dépendre de

  • la nature du polluant, 
  • votre âge et sexe, 
  • votre mode de vie,
  • votre état de santé. 

Néanmoins, les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées, les personnes asthmatiques, avec des problèmes respiratoires ou cardiovasculaires sont plus vulnérables. 

Les différentes sources de pollution intérieure dans la maison

Vous vous demandez en quoi l’air de votre maison est aussi pollué que l’air de votre ville. Nous vous disons tout.

Les produits toxiques dans la maison

Dans votre intérieur, il existe trois grandes familles de produits nocifs :

  • les organiques volatiles (COV), qui proviennent des gaz d’échappement, des produits ménagers et revêtements (formaldéhydes, benzène, solvants chlorés…), des allergènes d’animaux, des moisissures et champignons liés à l’humidité…
  • les microparticules qui flottent dans l’air invisibles ;
  • le dioxyde de carbone (CO2) naturellement présent ; 
  • l’air ambiant comprenant des substances chimiques toxiques, comme les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, etc.), les résidus de combustion (oxydes d’azote, dioxyde de soufre et monoxyde de carbone…), le radon…

Les sources de pollution dans la maison

Les sources de pollution dans la maison sont nombreuses : 

  • Nous-même et nos activités : respiration, tabagisme, cuisine, sèche-linge, bricolage, bureautique, produits d’entretien, parfums d’intérieur, insecticides…
  • Les occupants de la maison : animaux et plantes amenant allergènes, pesticides, engrais… 
  • Les matériaux de construction : peintures, solvants…
  • Les équipements de la maison : ameublement, ventilation et climatisation mal réglées et mal entretenues, appareils à combustion…
  • Notre environnement extérieur : selon l’Observatoire de la Santé d’Île-de-France, habiter à proximité de voies à fort tarif comme à Paris augmente chez les enfants les risques d’asthme. 

Quels sont les symptômes de la pollution intérieure ? 

Les impacts d’une mauvaise qualité de l’air intérieur sont aussi nombreux que variables. Nous pouvons relever des problèmes :

  • ORL : irritations, difficultés respiratoires, allergies
  • chez les enfants : naissance prématurée, retard de croissance du fœtus, impact sur le développement intellectuel…
  • sur le cerveau : maux de tête, anxiété, maladies neurodégénératives…
  • sur le cœur et le sang : AVC, troubles cardiaques, hypertension, formation de caillots…
  • sur les poumons : irritations, inflammations, broncho-pneumopathies, asthme, cancer… 
  • sur le système reproducteur : troubles de la fertilité, fausse couche…

Les enjeux de la qualité de l’air intérieur au travail

Selon l’enquête OFFICAIR de 2014, 33% des employés de 167 immeubles de 8 pays européens ne sont pas satisfaits de la qualité de l’air intérieur.

Les contaminants de l’air intérieur en entreprise

Humidité, manque d’aération… Même si vous travaillez dans un bureau : la pollution à l’intérieur peut être plus de dix fois plus élevée qu’à l’extérieur, même si les milieux urbains et industriels sont les plus concernés.

La qualité de l’air : un risque socio-professionnel ? 

Un mauvais environnement de travail peut entraîner :

  • une baisse de la production, de l’apprentissage et de la motivation des salariés
  • des problèmes de santé avec un risque d’absentéisme : intoxication (saturnisme), infections (légionellose, viroses, tuberculose, allergies respiratoires…)

Employeur, vous avez des obligations !

La loi Grenelle 2 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP), comme les crèches, écoles, haltes-garderies… Pour toutes les entreprises, quelques mesures indispensables sont à installer : 

  • le bon réglage du système de ventilation
  • une température adéquate 
  • une hygrométrie contrôlée 

Nos 5 bons gestes pour améliorer la qualité de l’air intérieur

En ville ou en campagne, un intérieur sain, ça se soigne. Nous vous donnons des conseils de prévention pour la qualité de votre air intérieur. 

#1 Aérez !

C’est la solution la plus simple, la plus efficace et la plus économique ! 10 minutes par jour suffisent en hiver comme en été, et un peu plus dans les pièces où vous bricolez, cuisinez, faites sécher du linge, prenez une douche…  Rappelez-vous : pendant le confinement dû à la crise de la Covid19, l’air confiné (intérieur donc) était excellent pour le virus… donc tout le contraire pour vous ! 

#2 Ventilez ! 

Évitez de gêner le fonctionnement des systèmes d’aération et entretenez régulièrement vos aérations. Équipez-vous pourquoi pas d’un purificateur d’air si besoin.

#3 Réduisez la source des polluants 

Privilégiez les modes de déplacement doux, optez pour les produits les plus écologiques possibles pour l’entretien, le bricolage ou les cosmétiques et limitez les bougies, encens… 

#4 Entretenez vos appareils

Chaudière, poêle, climatisation… Un entretien régulier s’impose pour éviter toute émanation de produits nocifs voire toxiques ! 

#5 Faites-vous accompagner 

Des organismes sont là pour faire un diagnostic de la qualité de l’air intérieur chez les particuliers. Faites appel : 

  • À un conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI) sur prescription médicale,
  • Au dispositif régional d’accompagnement IntAir’Agir, 
  • Au site national CMEI France.

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