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Cultiver l’empathie : un chemin vers des relations humaines et une société plus harmonieuse

Comment vivre en communauté sans se soucier des autres et de ce qu’ils ressentent ? En effet, l’empathie fait partie des socles d’une société humaine qui fonctionne. Pourtant, en pratique ce n’est pas si évident pour tout le monde. Essayons de comprendre ensemble ce qu’est l’empathie, ses potentiels obstacles et comment la cultiver dans notre vie quotidienne.

Comprendre l’empathie:

L’empathie est un sentiment que l’on ressent tous à différentes intensités. Découvrons de quoi il s’agit exactement ainsi que ses vertus dans notre quotidien. 

Définition de l’empathie : 

L’empathie est la faculté de ressentir les émotions des autres en se mettant à leur place. Cela demande d’essayer de regarder une situation à travers d’autres yeux que les siens en évitant tout jugement de valeur. Bien que déjà présente chez les bébés, elle se développe plus ou moins en fonction de notre histoire, de notre environnement et de nos expériences de vie.

Les différentes formes d’empathie : 

L’empathie se manifeste de différentes façons. Elle peut être : 

  • Cognitive : comprendre une autre vie mentale que la nôtre ;
  • Émotionnelle : reconnaître les émotions d’autrui sans pour autant toujours les partager ;
  • Compassionnelle : identifier les émotions de l’autre et être bienveillant à son égard. Cette troisième forme est aussi appelée sollicitude.

Les bienfaits de l’empathie : 

Imaginer ce que l’autre peut ressentir c’est aussi mieux le comprendre dans son intégralité. Cette meilleure perception d’autrui améliore ainsi les relations humaines. En effet, en faisant l’effort d’essayer de comprendre l’autre, on atténue les situations conflictuelles ou de tension. Par ricochet, on renforce la cohésion sociale ce qui crée de facto un environnement plus apaisé dans lequel on s’épanouit plus facilement.

Les obstacles à l’empathie:

L’empathie présente tout de même des limites. Des biais cognitifs, à la surcharge d’informations en passant par le stress, tous ces paramètres influent sur ce sentiment et peuvent avoir des impacts négatifs.

Les biais cognitifs : 

Tout d’abord, il est plus facile d’éprouver de l’empathie pour des personnes que l’on connaît ou qui nous ressemblent. Pour le reste, on peut se montrer plus froid et distant, moins tolérant. Un mécanisme qui tend à nourrir les stéréotypes, les préjugés et les jugements rapides.

La surcharge d’informations : 

Quand on fait face à une abondance excessive d’informations notre cerveau sature. Trop, c’est trop ! Il en résulte que notre capacité à faire preuve d’empathie se réduit. Pour pallier ce phénomène, il est salvateur de savoir prendre du recul et de couper face à ce trop-plein nuisible.

L’épuisement émotionnel : 

Dans des situations de stress ou de fatigue intenses, notre esprit n’est plus autant tourné vers autrui. Absorbé par nos propres sentiments, il est alors fréquent d’être moins sensible et moins à l’écoute du monde qui nous entoure. Cela peut ainsi diminuer notre aptitude à se mettre à la place des autres et entraîner des incompréhensions ou des situations conflictuelles.

Les risques : 

Certaines personnes, souvent très sensibles voire hypersensibles, n’arrivent pas à doser leur empathie et s’imprègnent à outrance de la douleur d’autrui jusqu’à se l’accaparer. On entend souvent l’expression «être une éponge» face au chagrin ou aux tourments des autres. Une réaction dangereuse puisqu’elle peut mener jusqu’à de la détresse empathique. Pour les personnes concernées, il est important d’en prendre conscience pour s’en prémunir. Si vous pensez vous trouver dans cette situation, parlez en à votre médecin traitant.

Conseils pour cultiver l’empathie:

Quelques réflexes simples existent pour faire davantage preuve d’empathie. Une fois intégrés et appliqués, ils vous aideront au quotidien dans vos relations humaines.

L’écoute active : 

L’écoute active consiste à écouter attentivement et sans jugement son interlocuteur. Vous devenez une oreille bienveillante qui n’exerce aucune sorte de pression. La personne face à vous se sent en confiance et se livre plus facilement sans crainte du regard porté sur elle.

L’empathie verbale : 

L’empathie verbale consiste elle à traduire votre empathie par les mots. Vous verbalisez votre compréhension des ressentis de l’autre de façon à manifester clairement votre intérêt et votre compassion pour lui. Votre interlocuteur se sent ainsi écouté et compris.

L’empathie non verbale : 

L’empathie peut aussi se manifester par le corps. En effet, le langage corporel, les gestes et les expressions faciales contribuent également à démontrer l’empathie que l’on ressent. Ils viennent compléter et renforcer la sincérité de votre réaction. 

La pratique de la bienveillance :

L’empathie et la bienveillance sont deux notions fortement liées. Une empathie sincère va de pair avec la bienveillance. Concrètement, cela signifie que vous voulez le bien de la personne. Mais la bienveillance doit aussi s’appliquer envers soi-même. On est souvent plus dur avec soi qu’avec les autres pourtant, pour être bienveillant avec les autres il faut d’abord l’être avec soi-même. Un travail parfois compliqué pour certains mais qui en vaut la peine pour mener une vie plus saine et sereine. 

La perspective de l’autre :

Cultiver l’empathie passe aussi par la démarche de se mettre à la place de l’autre. C’est grâce à cet exercice vous permettant de prendre du recul et de voir le monde à travers ses yeux que vous comprenez mieux ce qu’il ressent. Chacun à son histoire, son passé, son fonctionnement et il est important d’en avoir conscience pour appréhender la pensée de l’autre. 

La diversité et l’inclusion :

L’autre est différent de nous, ni meilleur ni moins bien, juste différent. Se confronter à une multitude de parcours, de cultures et de personnalités nous enrichit et nous élève. Être ouvert et se détacher du jugement permet de tisser des liens avec un grand nombre de personnes toutes plus différentes les unes que les autres. Il est donc important de remplacer la peur d’autrui par de la curiosité et de l’inclusivité.
Pour favoriser le bien vivre ensemble et créer des liens profonds, la société a besoin d’empathie. Tout comme à l’échelle individuelle pour avoir des bons rapports avec notre famille, nos amis ou encore nos collègues. Plus largement, il est également bon de faire preuve de compassion pour les personnes que nous ne croiserons qu’une fois dans notre vie, voire jamais s’il s’agit des personnes vivant au bout du monde dont on parle aux informations par exemple. C’est ainsi que l’on développe des sociétés collectives basées sur l’entraide et non l’individualisme. Un enjeu bien compris par les Danois puisque l’empathie est enseignée dans les écoles. Bientôt le cas en France ?

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