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Bien manger : c’est bon pour notre santé et notre planète !

Bien manger, qu’est ce ça veut dire finalement ? Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas seulement une histoire de repas équilibrés, il faut aussi manger varié ! Ce qui veut dire manger de tout, sans supprimer certains groupes d’aliments que l’on peut croire mauvais pour la santé, comme les sucres ou les graisses. Alors, comment bien manger pour être en bonne santé ? Et pourquoi bien se nourrir est bon pour la planète ? Nos conseillers Laprevention.fr vous informent et vous conseillent. 

Bien manger c’est bon pour la santé  

Bien manger, c’est manger mieux ! 

C’est-à-dire ?  Et bien il faut manger de tout, mais toujours en quantité raisonnable. Idéalement, il faut consommer des produits frais et si possible de saison.  Certains aliments sont bons pour notre santé (fruits, légumes, poissons…) et d’autres sont à manger en quantité limitée (aliments sucrés, gras, ultra-transformés…)

Bien manger selon ses besoins

Il est aussi important de connaître les besoins nutritionnels journaliers, en fonction de qui nous sommes : un homme, une femme ou un enfant, mais aussi en fonction de l’âge, de l’activité physique, de l’état de santé, etc. 

  • Les besoins de base pour un être humain peuvent être divisés en 2 catégories : les macronutriments (protéines, lipides et glucides) utiles, car ils nous fournissent de l’énergie et les micronutriments (vitamines et oligo-éléments), indispensables puisqu’ils aident à l’assimilation, la transformation et la bonne utilisation des macronutriments.  
  • En ce qui concerne le besoin en calories par jour, il se situe entre 2400 et 2700 kcal, pour un homme et entre 2000 à 2200 kcal, pour une femme. C’est une moyenne, à adapter en fonction de l’âge et de l’activité journalière. 

Limiter les aliments ultra-transformés (AUT)

Il faut aussi savoir éviter les aliments ultra transformés, qui passent par plusieurs processus et n’ont, au final, plus rien à voir avec le produit de départ. (chips, soupes déshydratées et même les produits bio !). En plus ils favorisent le surpoids à cause de l’ajout de différents additifs aux noms difficiles à comprendre. 

Le système d’étiquetage et le nutriscore peuvent vous aider à bien choisir vos aliments pour une meilleure santé ! Prenez donc le temps de les consulter quand vous faites vos courses. 

Bien manger c’est aussi bon pour la planète !

Bien manger a des incidences sur la planète 

Prenons l’exemple de l’agriculture, responsable d’une grande partie de la déforestation pour faire place aux exploitations agricoles et à l’élevage de bétail. 

Savez-vous que l’élevage de bétail, la production de viande et de produits laitiers à un impact énorme, environ 14.5 %, sur les émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est quasiment autant que celles des voitures, camions, avions et bateaux réunis !

Diminuer la consommation de viande rouge serait donc une très bonne chose puisqu’en plus une trop grosse consommation entraîne des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et certains cancers chez l’homme. 

Zoom sur le régime flexitarien

Le régime flexitarien, nouveau mode de consommation, pourrait bien aider à une meilleure santé de la planète.  Il consiste à manger moins de viande et plus de produits de saison. C’est idéal puisqu’on mange de tout, en quantité raisonnable et en favorisant la qualité. Une façon agréable d’apporter au corps ce dont il a besoin, tout en réduisant son empreinte carbone

Consommer frais, naturel et local

Consommer local fait aussi partie des actions qui préservent la planète : le circuit court évite aux producteurs d’avoir recours à des intermédiaires, donc moins de trajets de marchandises ce qui réduit l’émission de gaz à effet de serre. Et avantage non négligeable : vous savez d’où viennent les aliments. Sans oublier qu’un producteur peut vous proposer des variétés anciennes et riches en goût, que vous ne trouverez sûrement pas au supermarché. 

Enfin, si les aliments ultra-transformés ont un impact sur notre santé, ils sont aussi mauvais pour la planète, car ils nécessitent souvent un élevage intensif, un suremballage, une pollution plastique et ils participent aussi à la déforestation. 

Le gaspillage alimentaire : ce fléau des pays développés

Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ?  

On le définit comme “toute nourriture destinée à la consommation humaine, qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée ou dégradée” (Pacte national « anti-gaspi’ » 2013).

A ne pas confondre avec les déchets alimentaires, qui eux sont inévitables (peaux des fruits, os, coquilles d’œufs…).

En France, ce gaspillage représente 10 millions de tonnes par an, pour une valeur estimée à 16 milliards d’euros. C’est juste énorme quand on sait qu’une partie de la population mondiale ne mange pas à sa faim. Sans compter que cela représente une utilisation inutile des ressources naturelles et engendre donc des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi des coûts pour le traitement de ces déchets, alors que tout cela pourrait être évité. 

Et tout le monde est responsable et à un rôle à jouer, du consommateur particulier à l’ensemble des acteurs et filières de l’alimentation. Mais comment faire ? Certaines choses sont à mettre en place.

Comment limiter le gaspillage alimentaire au quotidien ?

A la maison, pour le particulier, il y a finalement quelques d’habitudes à prendre pour éviter le gaspillage alimentaire :

  • pour les courses : faire une liste permet d’éviter les achats inutiles et acheter en vrac est finalement recommandé pour éviter de se laisser tenter par un prix attractif sur les 20 kg de carottes que vous ne mangerez certainement pas, surtout si vous êtes seul ou à deux. À noter : le vrac existe aussi pour les pâtes, les céréales, les fruits secs, etc. Il permet aussi de réduire les emballages. 
  • à la cuisine : commencez donc par cuisiner ce qui est périssable en premier, ainsi on ne jette rien à la poubelle ! Dans le réfrigérateur, on range par date, avec les produits périssables à venir juste devant. Et n’oubliez pas que certains produits peuvent se consommer après la date de péremption.  Enfin, si vous avez trop de haricots verts ou de fraises, pensez aux conserves et aux confitures ! 
  • les restes : avoir des restes arrive souvent quand on cuisine trop ou que l’on a oublié un aliment dans le réfrigérateur. Mais il y a plusieurs solutions : pour le pain, devenu trop dur, vous pouvez faire du pudding ou du pain perdu. Pour les légumes oubliés, la plupart se cuisinent pour faire d’excellentes quiches ou gratins (poireaux, endives…), et s’ils sont un peu “fanés”, vous pouvez en faire une bonne soupe maison.

Les industriels également concernés par la lutte contre le gaspillage alimentaire

Pour les filières de l’alimentation, la loi anti gaspillage a été mise en place avec par exemple les doggy-bags obligatoires en restauration commerciale depuis juillet 2021, ou encore la mise en place de réservation de repas dans la restauration collective pour éviter les pertes. 

Pour les distributeurs de produits alimentaires, les magasins avec des surfaces de plus de 400 m2 ont l’obligation de proposer des dons aux associations concernant les invendus alimentaires, mais aussi l’interdiction de rendre impropres à la consommation des invendus qui peuvent encore être consommés. 

L’année 2022 a vu arriver de nouvelles mesures, comme par exemple, l’interdiction de vente des sachets de thé ou tisane en plastique non biodégradable ou encore le suremballage plastique des fruits et légumes frais de moins de 1,5 kilogramme. D’autres mesures sont en cours et verront le jour les prochaines années. Un travail collectif, à la portée de tous ! 

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